Couture, Couvre visage, Masque barrière

MASQUES BARRIÈRE

À la mi-mars, au début du confinement, j’ai commencé à faire mes recherches sur les recommandations en ce qui concernait le port d’UN masque. Ayant une formation scientifique et quelques bases sur les pratiques en laboratoire médical, mon premier questionnement a été :

Me protéger et protéger les autres … de quoi exactement et de quelle façon?

Une fois confinés, il n’était pas question d’utiliser des masques haute performance destinés au personnel de la santé pour effectuer l’épicerie, sinon des masques barrières accessibles à toute la population. Ce type des masques a comme objectif principal d’éviter de répandre nos postillons, car on savait déjà que la gestion des cas positifs asymptomatiques allait être le défi.

Après avoir consulté différentes références, et voir ce que les pays européens (car la gestion de la COVID-19 était plus avancée qu’au Québec) décidaient sur le port du masque barrière, je me suis vite rendu compte que la norme AFNOR était LA RÉFÉRENCE. Mise en place par des experts de différents domaines, les protocoles AFNOR proposent :

  • Un modèle de masque barrière fait avec un morceau continu de tissu , ce qui évite la couture sagittale, donc celle au niveau du nez et de la bouche.
  • Une liste de matériaux testés pouvant être utilisés dans la confection des masques barrière. Cette liste est mise à jour lorsque de nouveaux matériaux sont testés, ou des analyses complémentaires sur les tissus déjà recommandés sont faites.
  • Un protocole d’entretien des masques barrières afin d’assurer leur assainissement et durabilité.
  • Une procédure d’utilisation afin d’assurer le bon port du masque barrière et diminuer les cas de contamination due à une mauvaise manipulation des masques sales.
  • Et pour la France, une liste de groupes de couturières engagées dans la production bénévole des masques barrières qui étaient, au début, accessibles au personnel de la santé et plus tard, à la population.

Rendu là, il ne me restait qu’à tester le patron AFNOR. J’ai choisi une chemise en coton tissé serré qui était peu utilisée. À ce moment, je n’avais pas accès à ma machine à coudre, il a fallu faire ce prototype à la main. J’ai complété le patron avec des finitions plus robustes de chaque côté du masque.

Après utilisation, je conclus que ce modèle est très étanche et avec les élastiques ajustables que j’ai décidé d’installer, il peut s’adapter à plusieurs grandeurs du visage. De plus, il est possible d’élargir ou de réduire la hauteur du masque pour faire des modèles grandeur adolescente ou extra-large.

J’ai fait de centaines de masques barrière, car depuis le 13 mars 2020, je pense qu’ils font partie des gestes barrière indispensables. Les postillons, les gouttelettes de salive expulsées par une personne infectée (sans le savoir) quand elle tousse ou éternue, mais aussi quand elle chante ou parle sont retenues par cette BARRIÈRE.

Lorsque je rentre dans un endroit fermé, je dis maintenant la phrase suivante : étant donné que je ne sais pas si je suis infectée, car je n’ai pas des symptômes, je n’aimerais pas être la personne qui vous transmettra le virus, donc, je porte mon masque barrière!

Je partage le lien sur le dossier masques barrière de l’AFNOR pour ceux et celles intéresser à la confection des masques barrière.

https://masques-barrieres.afnor.org/home/faire-mon-masquebarriere

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